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Voiture électrique : le Président de Renault, Jean-Dominique Senard, alerte sur des "défis majeurs"

Dans cette vidéo, l'intervenant fait plusieurs remarques importantes : 1. La décision de l'électrification du parc automobile européen a été prise à Bruxelles, après des dialogues parfois difficiles. À l'époque, l'industrie automobile n'était pas forcément bien préparée à cette transition. 2. L'analyse d'impact de cette décision n'a pas été suffisamment approfondie. Notamment, la question de l'approvisionnement en matières premières (lithium, nickel, cobalt, etc.) nécessaires à la fabrication des batteries n'avait pas été anticipée. La Chine domine largement ces filières minières, ce qui crée un défi majeur pour l'Europe. 3. La demande en électricité pour alimenter cette transition énergétique est également considérable et pose des défis en termes de capacité de production et de prix de l'électricité. 4. Cependant, l'intervenant affirme que Renault s'est engagé à 100% dans l'électrification de sa gamme d'ici 2030, contrairement à l'image de "conservateur" parfois attribuée à l'industrie automobile française. Renault est l'un des acteurs les plus investis dans cette transition. 5. Pour relever ces défis, l'intervenant souligne que l'industrie automobile ne pourra pas y arriver seule. Des solutions doivent être trouvées au niveau européen, notamment sur les questions d'approvisionnement en matières premières et de production d'électricité. En résumé, la vidéo met en lumière les défis majeurs, tant techniques qu'industriels et géopolitiques, auxquels l'industrie automobile européenne fait face dans sa transition vers l'électrification, tout en soulignant l'engagement volontariste de Renault dans cette transformation.